Transfert d’entreprise : communiquer pour rassurer les employés

Lors d’un transfert d’entreprise, la communication auprès des employés joue un rôle vital. La mise en place d’un plan de communication interne solide peut faire toute la différence entre le succès et l’échec. Jean Donald Georges, ingénieur et entrepreneur, parle de son expérience.

Ingénieur électrique et investisseur dans l’immobilier, Jean Donald Georges cherchait à diversifier ses activités. C’est avec le soutien du Centre de transfert d’entreprise du Québec qu’il a amorcé avec sa conjointe une démarche en repreneuriat. Afin d’assurer une transition en douceur pour les employés, le duo a fait appel à des experts pour élaborer un plan de communication interne.

Transparence et communication : les fondations du succès

Avec le soutien du cédant et d’experts, le plan de communication commençait par identifier des employés clés dans l’entreprise. « Nous avons pu identifier les leaders dans différents services. Nous avons aussi choisi de miser sur certains employés qui étaient dans l’entreprise depuis longtemps pour aller chercher leur approbation », explique l’entrepreneur. Pour lui, une bonne communication avec le cédant a permis de se préparer à bien communiquer avec les employés.

Ainsi, des rencontres individuelles avec les employés clés ont pu avoir lieu après cette préparation. « C’est important de rassurer les employés dans cette transition. Nous avons rencontré la direction une semaine avant notre entrée en poste. On a pris le temps de les rencontrer un à un ou ensemble, avec les conseils du cédant. Ça leur a donné la chance de vivre l’émotion avant de vivre les transitions », précise l’entrepreneur.

Jean Donald souligne également l’importance capitale de la transparence lors d’une transition d’entreprise. « Les employés ne sont pas dupes, insiste-t-il. Ils connaissent l’entreprise. Ils sont capables de voir si nous sommes transparents. Nous ne leur avons pas promis une transition sans changement. Cependant, nous leur avons dit que les changements seraient faits en mode consultatif », indique l’ingénieur.

Consultation et adaptation

Ainsi, les 60 premiers jours de l’acquisition, Jean Donald et sa conjointe ont choisi d’être observateurs. « Nous voulions comprendre comment l’entreprise fonctionnait concrètement. Nous avons pris des notes sur les changements à apporter », raconte-t-il.

La consultation est ainsi devenue une priorité. « Nous avions lu sur un type de gestion qui nous ressemblait : la théorie des petits pas. Ainsi, les premiers changements apportés ont été de petits changements, grâce auxquels nous savions que tous les employés pourraient vivre des succès », mentionne Jean Donald.

Pour chaque changement, Jean Donald a pris le temps de consulter les employés qui en seraient affectés pour bâtir la confiance avec eux. Cette approche consultative permet de faire évoluer l’entreprise tout en tenant compte des préoccupations et des idées des employés, renforçant ainsi leur engagement dans le processus de transition.

Garder la communication ouverte

L’entreprise vit à ce jour son plus grand défi depuis la reprise : une transformation numérique. « Nous mettons en place un suivi informatique des commandes et de l’inventaire dans l’entrepôt. Les employés voient les bénéfices de ce projet », mentionne l’entrepreneur, aspirant toujours à garder ses employés engagés.

Pour Jean Donald, être présent sur le terrain est essentiel pour comprendre les dynamiques internes et les préoccupations des employés. Des déjeuners informels et des lunchs stratégiques permettent de renforcer les liens avec les équipes et de détecter les signes d’impatience ou de surcharge de travail. « Les employés ont accès à mon calendrier et peuvent prendre rendez-vous avec moi pour discuter. C’est une façon de montrer mon ouverture à écouter leurs préoccupations », conclut l’entrepreneur.

Pour apprendre davantage sur le repreneuriat

Le Sommet du repreneuriat, événement par excellence pour tout savoir sur la vente et l’achat d’une PME, est de retour pour une 7e édition et se tiendra le 1er et 2 mai 2024 au Palais des congrès de Montréal.

La Semaine nationale du repreneuriat aura lieu du 28 avril au 4 mai à travers la province. Inité par le CTEQ, la Semaine nationale du repreneuriat vise à mettre en lumière l’enjeu du repreneuriat, sensibiliser les entrepreneurs à ses possibilités et démontrer son importance pour assurer la prospérité économique du Québec.

À propos du CTEQ. Chef de file du repreneuriat au Québec, le CTEQ est un organisme de développement économique qui offre une solution unique combinant une équipe-conseil en transfert d’entreprise et une plateforme confidentielle de mise en relation entre acheteurs et vendeurs de PME. Service-conseil neutre et personnalisé – Occasions d’affaires – Réseau d’affaires – Formations et événements sont offerts afin de donner les meilleures chances de succès pour la réalisation d’un projet de vente ou d’achat d’entreprise. Le CTEQ possède une expertise dans tous les secteurs d’activités et des mandats dédiés aux milieux de la culture, du tourisme, de la reprise collective et auprès des groupes sous-représentés en entrepreneuriat. Présent dans toutes les régions du Québec, le CTEQ est soutenu par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec.