Recherche d’emploi et attentes professionnelles : témoignage d’une jeune diplômée

La rareté de main-d’œuvre crée de la pression sur les organisations, c’est un fait. Les recruteurs font des pieds et des mains pour attirer les bons candidats et candidates et fidéliser les employés en poste. Comme l’enquête sur la rémunération des salariés et diplômés en génie au Québec de Genium360 le confirme, ce n’est pas que le salaire qui compte.
 

Informations tirées de l'enquête sur la rémunération en génie 2021-2022.

Qu’est-ce qui motive et attire les jeunes professionnelles et professionnels du génie qui sont courtisés de toutes parts? Nous nous sommes entretenus avec Manu Dubey, candidate à la profession d’ingénieur (CPI). Diplômée en 2021 de l’École des technologies supérieures (ÉTS) en génie des opérations et de la logistique, elle est actuellement en recherche d’emploi et nous a parlé de ce qui constituait, pour elle, un emploi idéal.
 

Autonomie et intégration

« Je ne suis pas pressée d’accepter le premier emploi offert. Je veux être certaine que c’est le bon poste pour moi », explique la jeune ingénieure qui dit avoir besoin d’un milieu ouvert aux changements, qui lui donnera la liberté de créer et de trouver des solutions.

Que ce soit chez GE où elle a travaillé deux ans ou au groupe GCL où elle occupait le poste de conseillère en logistique et chaîne d’approvisionnement jusqu’à tout récemment, Manu Dubey attribue une bonne partie de sa satisfaction au travail à l’autonomie dont elle jouissait.

Autonomie ne rime cependant pas avec absence d’encadrement. Manu Dubey se souvient que son mentor était assis à côté d’elle pendant un de ses stages. « Au début, je lui posais des questions toutes les dix minutes », dit-elle en riant. Elle déplore que le processus d’accueil et d’intégration soit souvent quasi absent.
 

Le temps et l’incontournable flexibilité

Manu Dubey confirme ce que l’enquête révèle, soit que le temps et la flexibilité sont des avantages recherchés par les candidats et candidates. Elle donne en exemple, son dernier employeur qui offrait de faire le pont lorsque les jours fériés tombaient les lundis ou les vendredis.

Quant au travail hybride et à la flexibilité de travailler en présence ou à distance, c’est non négociable. Elle croit que le travail en présence est

important pour tisser des liens et croit que les équipes devraient être réunies pour des séances de travail ou des activités qui visent spécifiquement ce but.

Du côté de la rémunération indirecte, Manu Dubey mentionne le remboursement de la cotisation à l’ordre des ingénieurs, la formation, des programmes de santé et mieux-être et, depuis la pandémie, l’équipement (informatique et mobilier de bureau) fourni par l’employeur.
 

En lien avec ses valeurs

« C’est très important pour moi de travailler pour une organisation dont la mission est alignée à mes valeurs. Il ne peut pas y avoir de déconnexion entre mon travail et mes valeurs profondes », tranche Manu Dubey. Elle parle d’environnement, de carboneutralité.

La collaboration, l’esprit d’équipe, la mise à profit de l’intelligence collective sont aussi des aspects qu’elle recherche. « J’aspire à travailler pour un employeur qui valorise les personnes, le mentorat et le transfert de connaissance. » L’enquête sur la rémunération en génie au Québec dresse un portrait des salaires des professionnelles et professionnels du secteur. Cet article présente les faits saillants pour l’année 2021.

 

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