Comprendre le Design Thinking pour mieux innover

En cette ère de changements accélérés, la capacité à innover distingue souvent les organisations qui se démarquent de celles qui ne font que survivre. Le Design Thinking, une démarche concrète axée sur le client et l’humain, est un outil puissant pour faire évoluer l’innovation et l’intégrer à son modèle d’affaires.

 

Michel Landry, président-fondateur de L.Tech Solution et formateur pour Genium360, démystifie cette démarche dans le cadre d’une formation en ligne. 

« Le Design Thinking n’est pas nouveau, dit-il. La formation des designers industriels ressemble beaucoup à une démarche de Design Thinking, en ce sens qu’elle est très axée sur l’utilisateur final. Au lieu d’avoir une démarche axée sur les critères de performance d’un produit, il s’agit de se pencher sur les besoins de l’utilisateur final pour comprendre son point de vue. On a pris ces principes pour créer une méthode, une approche accessible à tout le monde. »

Le Design Thinking est par ailleurs une démarche plus flexible qu’un processus de gestion ou un processus d’ingénierie, ce qui le rend plus facile à utiliser. Il ne s’agit pas d’un outil de gestion de projet, mais d’une méthode pour amener des idées à leur plein potentiel. On doit cependant respecter certaines étapes et procéder de façon structurée.

 

Les étapes de la démarche

Les grandes étapes du Design Thinking se résument ainsi : comprendre, observer, définir, idéer, prototyper, lancer.

« En Design Thinking, l’innovation se fait dans l’action, dit Michel Landry. C’est fait pour nous faire évoluer et nous amener ailleurs. La première étape est d’essayer de comprendre la réalité du client final. On se penche d’abord sur les besoins concrets de l’utilisateur, qu’il s’agisse d’un client interne, comme un employé ou un département, ou d’un client externe, comme l’utilisateur d’un produit. On tente d’être empathique, ce qui nous amène à la deuxième étape, qui est d’observer. S’il le faut, on va se déplacer physiquement pour le faire. On va recueillir un maximum de données, poser des questions et voir ce qui se fait ailleurs, pour comprendre la situation réelle, le contexte global. »

Après cette période de collecte d’information, on doit synthétiser celle-ci, l’analyser et définir clairement ce qu’on a trouvé, pour ensuite formuler des idées.

« À la quatrième étape, on développe des concepts. Les pistes de solutions surviendront toujours par un assemblage d’information, et non comme une solution finale, dans un éclair de génie. »

Au cours des deux dernières étapes, on va tester nos idées. Le prototype est un élément clé du Design Thinking.

« Il est important de comprendre que ces étapes peuvent se faire en aller-retour et en boucle, et pas toujours de façon linéaire. À l’étape du prototype, on n’a évidemment pas un produit final, mais plutôt un modèle réduit ou seulement une partie du produit. On peut tout de suite aller l’essayer, pour vérifier ce que ça donne, recevoir des commentaires, de la rétroaction pertinente des utilisateurs. À partir de ces nouvelles informations concrètes, on va apprendre et, si nécessaire, revenir en arrière pour peaufiner la solution. On teste ce qu’on a avant l’étape finale, qui est de lancer notre produit. »

 

Michel Landry offrira la formation en ligne Le Design Thinking pour augmenter sa performance en innovation le 7 février prochain sur Genium360.

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