Petit guide de survie financière à l’intention du jeune adulte

C’est vraiment génial d’être jeune et d’entreprendre une carrière qui vous passionne, mais cela sous-entend aussi des responsabilités, notamment des choix financiers qui peuvent avoir une incidence sur votre vie.

Le REEE à la rescousse du CELI

Vous avez fort probablement un compte bancaire, et peut-être quelques dettes, mais avez-vous songé à investir? Par exemple, dès l’année de vos 18 ans, vous pouvez ouvrir un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) et y déposer jusqu’à 5 500 $ par année.

Évidemment, la question est de savoir où vous prendrez ces 5 500 $ pour investir dans un CELI. Si vous êtes encore aux études ou débutez votre carrière, dégager l’épargne nécessaire peut vous sembler ardu. Une partie de la réponse tient peut-être dans le régime d’épargne-études (REEE) auquel vos parents ont cotisé. 

Ayant entrepris des études postsecondaires, vos parents, ou le souscripteur du régime, peuvent retirer chaque année jusqu’à 5 500 $ du REEE (ou 5 000 $ dans les treize premières semaines du programme d’études) pour les transférer dans un CELI. Si vos études sont terminées et que les cotisations du REEE n’ont pas été entièrement retirées, le souscripteur peut vous remettre la somme résiduelle en partie ou en totalité. 

À cette étape de votre vie, vos revenus totaux sont probablement plus limités. Vous serez donc peu imposé, à tout le moins en comparaison de ce qui vous attend plus tard, au gré de votre cheminement professionnel. Par contre, vos retraits futurs du CELI, eux, seront entièrement exempts d’impôt, quel que soit votre revenu. 

Le REER pour diminuer ses impôts

Si vous avez travaillé au cours de vos études, votre revenu gagné vous a permis de commencer à bâtir une marge de cotisation au régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Cette marge peut être reportée indéfiniment dans le futur, et vous pourrez l’utiliser lors d’une année où vos revenus seront plus importants, ce qui allégera considérablement vos impôts. Outre la marge de cotisation REER, vous pourriez aussi avoir droit à des crédits ou déductions. Évidemment, il est judicieux d’obtenir un conseil professionnel sur toute question fiscale avant de prendre ce genre de décision.

Le REER ou le CELI ?

Ce qui amène une autre question : REER ou CELI? On recommande généralement le CELI jusqu’à ce que vous ayez des revenus substantiels. Pourquoi ? Parce qu’une cotisation REER appliquée contre un revenu modique ne vous procurera qu’une déduction d’impôt minime. Vous pouvez plutôt cotiser à un CELI et, lorsque vous aurez de meilleurs revenus faire un retrait du CELI pour cotiser à votre REER. Cela dit, peu importe le régime choisi, vous apprendrez ainsi à faire vos premiers choix de placements et commencerez à comprendre la logique de l’investissement à long terme.

La suite des choses

En fait, la fin de vos études est peut-être un bon moment pour prendre du recul, consulter des experts, notamment un conseiller ou représentant en épargne collective du service-conseil de Services d’investissement FÉRIQUE, et revoir votre stratégie financière. Et pourquoi ne pas le faire dès maintenant? 

Pour en apprendre davantage sur les types de compte offerts, consultez notre site web.

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