La volatilité? On aime! Un automne tout en action…
L’automne est bel et bien parmi nous… Le vent souffle, les arbres s’agitent, les feuilles tombent … tout comme les mouvements de marchés boursiers! Cause d’inquiétude, mouvement temporaire, ou nouvelle tendance?
Les fluctuations boursières représentent ce que nous appelons communément « la volatilité »… celle-ci est l’ami de l’investisseur patient. Pourquoi? La volatilité fait en sorte que les spéculateurs diminuent non seulement leurs investissements excessifs ainsi que le niveau de levier financier utilisé, mais également, qu’ils prennent des positions à découvert, c.à.d. qu’ils misent sur le fait que le marché chutera. Ainsi, non seulement les excès d’investissement s’éliminent et l’évaluation des actions devient plus raisonnable (c.a.d. moins chères) mais cela crée également de nouvelles opportunités puisque cela impose de la pression sur le cours des actions de compagnies ayant déjà fait des annonces. Certaines de ces compagnies peuvent alors se transiger à des niveaux très intéressants, créant des opportunités d’investissement pour les gestionnaires de portefeuille recherchant des compagnies qui se transigent en dessous de leur juste valeur marchande. Volatilité, lorsque nous détenons de la qualité, est alors synonyme d’opportunité!
Mais qu’en est-il de la récente « semi panique » survenue sur les marchés boursiers récemment?
Débutons par analyser celle-ci… Suite à certains commentaires récents de Monsieur Jerome Powell, nouveau chef de la Réserve Fédérale (Fed) aux États-Unis exprimant le fait qu’il pourra augmenter les taux d’intérêt au-delà de la normalisation de 3% s’il craint que l’inflation ne devienne problématique, les taux obligataires ont atteint des sommets non vus depuis plusieurs années. Suite à ceci, une rotation naturelle des actions en faveur des obligations s’est produite, ce qui a occasionné une baisse soudaine du cours des actions la semaine dernière. Or, non seulement n’est pas problématique, puisque le rendement encore faible des obligations américaines ne se compare aucunement à celui offert par le marché des actions, mais de plus, cela crée une courbe de taux obligataires maintenant beaucoup moins aplatie qu’auparavant. Plus concrètement, le taux d’obligation 10 ans Américaine actuellement à 3.2% demeure quand même nettement moins intéressant que les rendements espérés envers les actions. De plus, les taux d’intérêts à long terme sont maintenant environ 1% plus élevés que les taux court terme… cela réduit ainsi les probabilités que la courbe obligataire, indice précurseur de récession, ne se renverse et donc… pas de crainte de récession actuellement. De plus, l’analyse de tous les facteurs macro-économiques renforcit notre confiance afin d’exprimer clairement qu’on ne voit pas de récession aux États-Unis pour les 2 prochaines années, au minimum.
Malheureusement, tel que mentionné à plusieurs reprises auparavant, nous n’avons pas la même confiance quant à l’économie canadienne. À cet effet, la comparaison de l’indice précurseur « Leading Indicators » aux États-Unis est à la hausse de 6% versus une baisse de 1% pour l’indice canadien actuellement… cela confirme ce que nous remarquions et craignions depuis un bon moment.
Au moment d’écrire ces lignes, l’indice de S&P500 se transige légèrement au nord de 16 fois les profits anticipés de 2019. Ceci est une évaluation très raisonnable quant à la situation économique actuelle et empêchera toute baisse prolongée dans les actions… Il s’agit alors d’une belle occasion d’investissement pour nos gestionnaires sélectionnés.
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