S’impliquer pour évoluer, grandir en s’impliquant socialement
Collaborateur
S’impliquer socialement permet de donner au suivant, mais aussi de tisser des liens étroits avec sa communauté, de faire de nouvelles rencontres et de croitre au plan personnel. C’est du moins le cas de l’ingénieur du bois Sylvain Goulet.
Sylvain Goulet baigne dans un milieu où la forêt est omniprésente depuis sa naissance. Issu d’une famille forestière, le natif de Péribonka, dans le nord du Lac-Saint-Jean, Sylvain Goulet a rapidement pris le goût de valoriser une ressource noble et renouvelable : le bois.
Pour suivre les traces de ses ancêtres, il a décidé d’étudier à l’Université Laval en Génie du bois, un programme complet qui lui a permis de toucher à plusieurs domaines pour faire face aux défis de l’industrie. Une formation qu’il a tellement appréciée qu’il a décidé de devenir un ambassadeur du programme, en donnant des conférences dans les écoles primaires et secondaires et dans les cégeps. « Il faut changer les perceptions des jeunes en leur démontrant les qualités écologiques du matériau bois », soutient celui qui s’est impliqué dans les conseils étudiants tout au long de son parcours universitaire.
S’impliquer dans la communauté est une valeur fondamentale pour Sylvain Goulet. À sa sortie de l’université, il décroche un poste à la scierie Arbec à Péribonka, là où son père et son grand-père ont travaillé avant lui. Dès lors, il décroche un poste d’administrateur à la Chambre de commerce et d’industries Lac-Saint-Jean Est et au sein de la Maison de la forêt, un projet mort au combat qui visait à mettre en valeur les métiers forestiers.
D’abord responsable de l’optimisation et de la qualité pour Arbec, il devient directeur de l’usine alors qu’il n’est âgé que de 29 ans. Il est ensuite recruté par Produits forestiers Résolu pour devenir le directeur de l’usine de La Doré, un des plus gros plans de transformation du Saguenay-Lac-Saint-Jean. « Mon plan de carrière est allé au moins 10 ans plus vite que je ne le pensais », soutient l’homme de 37 ans qui supervise 275 employés répartis dans trois usines (sciage, rabotage et aboutage).
Pour l’amour de l’industrie, il participe d’ailleurs à une capsule vidéo avec comme but de défendre les intérêts de l’industrie en vulgarisant les nouvelles pratiques forestières. « C’est une industrie propre et écologique qui permet de lutter contre les changements climatiques, dit-il. C’est aussi une industrie qui permet de faire du développement durable dans les régions du Québec. » Au cours de la dernière année, il est aussi devenu administrateur de la scierie d’Opitciwan, gérée conjointement par la communauté attikamek d’Obejiwan et Produits forestiers Résolu.
Le passionné de la forêt est aussi un passionné du génie, car sa formation lui permet de repousser constamment les limites. « Le métier d’ingénieur ouvre une multitude d’opportunités, autant en ingénierie pure ou en gestion. C’est très motivant », ajoute l’homme qui s’est spécialisé en gestion.
Hors du travail, Sylvain n’hésite pas à donner son temps pour des bonnes causes. Il s’implique notamment au sein du conseil d’administration de l’école de formation musicale d’Alma, où il réside.
Au cours du printemps dernier, le forestier a reçu une autre demande à laquelle il n’a pas pu dire non : devenir président d’honneur de la campagne de financement de la maison de la famille Éveil-Naissance. L’organisme qui offre des services d’aide aux familles cherchait alors un bon porte-parole pour mettre en valeur l’implication paternelle. « L’offre m’a séduite car je trouve que les pères n’ont pas toujours le support souhaité, soutient le père de trois enfants. C’est important de valoriser le rôle du père pour qu’il devienne un bon guide pour ses enfants. »
Des capsules vidéo ont été réalisées avec ses collègues de Produits forestiers Résolu à l’usine de La Doré et présentées lors d’un cocktail dinatoire, qui a permis d’amasser près de 40 000 $ pour la maison de la famille. Une réussite qui fait chaud au cœur, estime Sylvain Goulet.
« S’impliquer dans la communauté permet de nous faire grandir. Ça aide à connaître de nouvelles personnes et de nouvelles mentalités pour évoluer dans la vie. Plus on voit de choses et plus on côtoie des gens différents, plus on améliore notre sens critique », conclut le passionné qui souhaite contribuer à la société.